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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 14:05

 

 

Il existe plusieurs raisons de vouloir privilégier les produits locaux :

depuis la réduction des gaz à effet de serre issus des transports de marchandises,

jusqu’à la préservation des traditions et savoirs-faires régionaux,

tout le monde peut y trouver son compte.

 

 

Pour repérer les lieux de production d’un kilo de farine par exemple, c’est très simple : il suffit de se baser sur l’estampille européenne.

 

 

Comment ça marche ?

 

L’estampille européenne (ou marque de salubrité) est un marquage obligatoire que l’on trouve sur tous les produits alimentaires fabriqués dans l’union européenne

 

Elle permet de remonter aux informations suivantes :

- le pays de l'établissement fabricant

- le département de fabrication

- la commune de fabrication (moins évident, c’est le numéro INSEE de la commune qui est indiqué)

 

 

Ces informations toutes bêtes sont précieuses pour s’assurer que les produits dits « locaux » ou encore « régionaux » viennent effectivement des départements limitrophes, et pas du fin fond de la Suède par exemple !

 

 

estampille europeenne

Source image : Minefi, Marques de salubrité  

 

 

 

 

Exercice :

 

estampille-europeenne-exemple.JPG

 

Remontons donc aux informations qui nous intéressent

 

Le code FR-07-089-01 donne les informations suivantes :

- le pays de l’établissement fabricant : FR, c’est la France

- le département de fabrication : 07, c’est l’Ardèche

- la commune de fabrication : une recherche sur le site de l’INSEE en rentrant le code entier (sinon ça ne marche pas) 07089 nous donne le résultat : il s’agit de la commune de Félines

 

L’estampille fait donc référence à un produit alimentaire fabriqué à Félines en Ardèche

CQFD !

 

 

 

Liens :


Correspondance entre les communes et leur numéro INSEE

Indication : il faut rentrer le code entier DEPARTEMENT (2 chiffres) – COMMUNE (3 chiffres) soit 5 chiffres au total pour retrouver la commune correspondante

 

Acheter local - devenir un Champollion du code barre

 

Consomm'action  

 

 

 

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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 11:33

Un film de Jean-Paul JAUD, 2008


Nos-enfants-nous-accuseront.jpg


Quelques chiffres :

Chaque année en Europe 100 000 enfants meurent de maladies causées par l’environnement.

70% des cancers sont liés à l’environnement dont 30% à la pollution et 40% à l’alimentation.

Chaque année en France, on constate une augmentation de 1,1% des cancers chez les enfants.

En France, l’incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans chez l’homme.










Bande Annonce du film



Le film ratisse très large au risque d’amalgamer des sujets périphériques et, de ce fait, hésite en permanence entre dénonciation factuelle et bons sentiments larmoyants... alors que la raison seule suffit pour prendre conscience de ce qui se trame

Quoi qu'il en soit il est toujours difficile de trouver le ton juste pour attirer l'attention sur des situations alarmantes :

A voir donc, une facette supplémentaire à notre réflexion.




Interview du réalisateur


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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 09:20


source : Wikipedia, Ecologeek


Le code-barre et l'estampille UE donnent des indications sur le lieu de production, de fabrication ou de transformation du produit.



Une aubaine pour ceux qui essaient de réduire leur empreinte carbone en consommant le plus local possible.


Comment ça marche ?

 

Les trois premiers chiffres du code-barre permettent de connaître le pays d'origine du produit

Cliquer sur le tableau pour l'agrandir

 

codes barres pays



code-barre.JPG

les produits dont le code-barre commence par 30 à 37 proviennent de France (69 pour la Chine...)

 

 


Prudence :

Le code-barre permet d'éliminer les produits qui ne commencent pas par 30 à 37, puisqu'on sait qu'ils ne viennent pas de France

Néanmoins, il ne permet pas d'affirmer qu'un produit possède une faible empreinte écologique


Les matières premières peuvent très bien avoir fait 3 fois le tour de la terre avant d'arriver dans l'atelier de fabrication

 

ou encore, le produit peut aussi avoir été importé par une société Française : il a un code barre qui commence par 30 à 37, mais il a été fabriqué quelque part ailleurs sur le globe...



Bilan :

 

La lecture du code-barre d'un produit permet d'écarter les produits qui ont quelques centaines de kilomètres à leur actif


Néanmoins, rien n'atteste que ceux qui commencent par 30 à 37 ont été fabriqué localement

 

 

 

Lien pour aller plus loin : Décrypter l'estampille européenne pour acheter local

 

Consomm'action

 

 

 

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 13:29


Cet article n'a d'autre but que d'établir une liste d'élément permettant de structurer sa réflexion.


Vivre ensemble, tout simplement.
Gandhi : "Vivre simplement pour que d'autres, simplement, puissent vivre"



L-art-de-la-simplicite-volontaire.JPG



Simplifier sa vie, c'est l'enrichir

Aujourd'hui, la norme est à la consommation. Avec du recul, il est même approprié de parler de surconsommation.
En ces temps de crise économique, le discours entendu est en ce sens : "Consommez, remplissez votre caddie, et la croissance repartira". L'ensemble de la société repose sur ce modèle.

Néanmoins, ce modèle n'est pas sans failles : il est évident que les ressources sont insuffisantes. D'autre part, ce qui est moins évident, c'est que ce n'est pas non plus source d'épanouissement. Une étude publiée récemment par la Commission du Développement Durable aux Royaume Uni (cf. bibliographie) montre que "l’élévation du revenu par habitant est corrélée avec la perception du bonheur jusqu’à ce que le revenu atteigne un niveau situé environ entre la moitié et les deux tiers de ce qu’il est aujourd’hui aux États-Unis. Au-delà, il n’y a pas de corrélation entre l’augmentation des revenus et celle du sentiment de bonheur".

En résumé, le modèle de consommation actuel ne priorise pas le bien être. Au delà d'un certain seuil, consommer plus ne signifie pas vivre mieux.



Mettre le doigt sur la pernicieuse machination du modèle actuel



Deux leviers à l'achat : le désir et l'utilité.

Le désir


Pour garantir une consommation active et permanente, un état de manque est volontairement créé et entretenu via les médias et les publicités. Des sommes considérables sont dédiées à créer cet état de manque, et nous devons le reconnaitre, avec brio. Cet état de manque est basé sur une anxiété sous-jacente qui, une fois comblée, est directement reportée sur autre chose.

Exemple : nous trouvons un objet tentant, nous le désirons, nous trouvons inimaginable de vivre sans, nous l'achetons. Quelques mois, quelques semaines, quelques jours, et même souvent quelques heures après l'achat, nous rangeons l'objet dans un placard. Puis nous tombons sur un autre objet que nous trouvons tentant, etc...

Aux débuts de ma démarche, résister à ce processus a créé une sorte de vide quelque peu angoissant. C'est un peu comme une cure de désintoxication. Pour combattre ce vide, la solution est simple et pleine de bon sens : il est nécessaire de réapprendre à être au lieu d'avoir. Etre chaleureux, entretenir son cercle d'amis, créer des objets, lire, peindre, marcher, découvrir de nouvelles choses... la liste est longue. Au final, je peux en témoigner : être est nettement plus enrichissant qu'avoir.


L'utilité


C'est le principe de l'obsolescence programmée.
Il faut à tout prix s'assurer que vous allez racheter le même objet dans quelques temps. Pour cela, les ingénieurs ont pour consigne d'introduire des éléments défectueux dans les produits commercialisés (électroménager, informatique, vêtements, ... tout y passe). Les progrès technologiques du XXIe siècle sont considérables, pourquoi nos réfrigérateurs sont-ils de moins en moins robustes ?

 

En parallèle, une quasi-impossibilité de réparation est organisée : combien de fois avez-vous entendu un service après-vente vous répondre d'un ton las et résigné que "la réparation coûtera plus cher que de racheter l'appareil neuf..." ?

Enfin, un système de crédits nous permettra de racheter l'objet convoité même si nous n'en avons pas les moyens au moment de l'achat.



Prendre conscience de la crise

Prendre conscience de la crise, non seulement environnementale, mais aussi de démesure, d'irresponsabilité.

Et là, c'est un problème de croyance : pour avancer, il faut s'en extraire.


Comme je l'ai déjà expliqué plus haut, on parle de toxicodépendants de la croissance. C'est très simple : les drogueurs créent le système, les drogués l'entretiennent. Pour notre bien-être et notre qualité de vie, il faut se désintoxiquer.

Prendre conscience de la crise, mais aussi adopter un comportement de réponse à cette crise :

- mettre au placard notre peur du changement
- réduire le gaspillage ou la consommation inutile
- être citoyen plutôt que consommateur
- se réapproprier notre place dans la nature, et non au-dessus
- se fixer des limites
- prôner les valeurs humaines, la valeur du travail - choses qui se perdent en ces temps de délocalisations "stratégiques" des entreprises
- et, surtout, privilégier le qualitatif : ce qui est simple est utile et beau, non médiocre








Pour les consciences aiguisées et curieuses, je vous invite à lire quelques unes des excellentes références suivantes :

-  Vivre simplement pour vivre mieux, P. LAHILLE aux éditions Dangles
- L'art de la simplicté, D. LOREAU aux éditions Marabout
- Reportage : Simplicité volontaire et décroissance, Utopimages (disponible ici)
- Prosperity without growth Report, Sustainable Development Commission (disponible ici)






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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 03:11

 
Les sites de récup' et de partage se développent, autant en profiter !
D'autant plus que, avouons-le, jeter nos objets inutiles, ça fait quand même un peu mal au coeur... et ça pèse sur la conscience.

Tout bénef !


Recupe.net


Digitroc.com

Donnons.org

Planète Récup'

Recupe.fr






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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 10:02
Horaires de travail : Grande braderie !
Droits des travailleurs : liquidation totale !
Rémunérations : prix cassés !
Politique sociale des entreprises : Tout doit disparaître !

Depuis des années, nous chantons ce refrain en ritournelle ; beaucoup de monde s'est mobilisé autour de ce grave problème, et aujourd'hui, fruit de ce travail gigantesque, certaines grandes enseignes se sont engagées à vérifier dans quelles conditions sont produits les vêtements qu'ils commercialisent, et réalisent des audits sociaux auprès de leurs fournisseurs. Bravo !!!

Il s'agit d'entretenir la pression, d'engager plus de Magasins, d'encourager les distributeurs à faire réaliser leurs audits par des organismes extérieurs :




Ethique-sur-etiquette---les-grandes-surfaces-engagees.PNG


N.B. : avez-vous remarqué que chez Monoprix, certains t-shirts, jeans... sont issus du commerce équitable ? Un grand bravo à cette enseigne, l'une des premières à s'engager sur cette voie !


Le collectif Ethique sur l'étiquette, en quelques mots :

Le collectif Ethique sur l'étiquette regroupe des associations de solidarite Internationale (telles que Artisans du Monde, commerce Equitable). L'objectif :
- Agir en faveur du respect des droits humains au travail dans le monde
- agir pour la reconnaissance du droit à l’information des consommateurs sur la qualité sociale de leurs achats




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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 09:37

Annie LEONARD reprend ici l'histoire du cycle de consommation,
tel que l'homme l'a créé dans les année 50
Paradoxes, évidences & chiffres
du grain à mouliner pour mûrir nos idées
et prendre un peu de recul !
Et comme un dessin animé vaut toujours mieux qu'un long texte...




L'histoire des Trucs (20 minutes)

plus d'infos sur The story of Stuff




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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 14:31

Comment réformer notre mode de vie de façon

R e s p o n s a b l e  &   E q u i t a b l e   ?

Bel objectif, un tantinnet utopiste ?
N O N !

Il suffit d'observer, de prendre du recul
Posons les choses à plat
Reprenons tout à zéro
Comme les enfants, posons nous les bonnes questions : pourquoi, comment ?
Et surtout, ne nous contentons pas des réponses toutes faites
Allons creuser, cherchons les informations, écoutons ceux qui ont des choses à dire
Prenons en le meilleur
Faisons preuve de discernement


Je propose sur cette page des pistes de réflexion, de quoi se mettre sous la dent, de quoi mûrir les idées...

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